Les brushes, les formes.

Pinceau, Brush, fonctions avancées.

 

Plan :

 

Généralités :

On rappelle que les outils comme le pinceau utilisent une « forme » (forme de pointe) nommée aussi « brush » ou « brosse ». Il y a des brosses rondes mais aussi de formes diverses (forme humide, brouillard, herbe, oiseaux…).

On distingue :

  • L’outil utilisant une brush, une brosse : pinceau, pinceau mélangeur ; le tampon, la gomme, le correcteur, la goutte d’eau, l’outil netteté, le doigt utilisent aussi une brush.

  • La brush elle-même, sa forme de pointe, ronde ou non (représentant un objet une texture, vu Ici).

J’utilise indifféremment les termes de brush, brosse et brosses au pluriel ainsi que Forme. 

  • Les propriétés de la pointe : standard elle a une taille, une symétrie, une orientation, un pas (vu Ici).

Mais il y a différents autres types de pointe (le pinceau, la pointe érodable, l’aérographe). On va les voir ici.

  • Les propriétés du pinceau (barre d’option en haut) : Mode de fusion, Opacité, Flux, Lissage, mode ficelle, image symétrique (vu Ici).

  • Les paramètres  du pinceau permettant de créer une dynamique de forme de couleurs, de la diffusion, des bords humides, une accumulation, c’est ce que nous allons voir ici…

 

Un outil, un pinceau par exemple, est composé de l’outil pinceau, d’une brosse (brush ou forme de pointe) et parfois de paramètres.

Une brosse (brush) est une forme de pointe, elle peut être utilisée par différent outils.

Le pinceau sert :

  • à peindre comme on l’a vu au chapitre précédent,
  • il permet aussi d’ajouter de la brume, des oiseaux (ou un nuage d’oiseaux), des cheveux, des étoiles, la lune, des feuilles (ou une multitude de feuilles), des étoiles, des taches, des éclairs, des nuages…
  • il peut simuler un pinceau d’aquarelle, un pinceau de peinture, un pinceau humide, sec, un crayon et sa mine, un aérographe…

Cela se rapproche du digital painting. Mais en photo cela peut servir aussi pour rajouter des cheveux, de l’herbe, de la brume… quand il y en a besoin ou pour créer un univers onirique et créatif.

On peut prendre des pinceaux déjà faits car créés par d’autres et les utiliser avec le comportement qui a été défini par le créateur du pinceau ; après tout un pinceau crayon, aérographe, brume est la plupart du temps parfaitement paramétré pour avoir le comportement d’un crayon, d’un aérographe, d’application de brume ; mais il peut être intéressant de comprendre comment cela fonctionne, comment créer un pinceau spécifique…

Où trouver les brosses dans Photoshop ?

Il y en a déjà beaucoup dans Photoshop. Pour les voir, quand vous utilisez le pinceau, il faut faire un clic droit ou cliquer sur ; le panneau avec la liste des brosses s’ouvre :

Vous avez la liste des dossiers de brosses et toutes les brosses disponibles.

En passant par l’icône en haut à droite, on peut choisir de voir ou pas le nom de chaque pinceau, son contour (quand on fait un cliquer/déplacer, quand on peint quelle trace cela va faire ) et la forme de sa pointe. On peut aussi choisir d’afficher une zone de recherche de brosse par son nom et de voir les dernières brosses utilisées.

En haut à droite de chaque brush il y a (ou pas) un petit symbole représentant un outil.

S’il n’y en a pas (comme sur la brush sélectionnée par un cadre bleu) c’est une brush simple pouvant être utilisée par tous les outils utilisant une brush ; s’il y a l’icône d’un outil, en fait c’est que cela concerne un pinceau prédéfini comportant une brush destinée à un outil ; si vous sélectionnez la brush cela sélectionne aussi l’outil : la brush est faite pour cet outil. On voit ci-dessus une brush pour pinceau, pour pinceau mélangeur, pour l’outil doigt…

Il est bien de ranger les brosses dans des dossiers, afin de s’y retrouver. On peut créer des dossiers, déplacer des brosses…

Celles que je trouve géniales, je les mets dans un dossier « Perso ». Et je n’oublie pas de les enregistrer et de les sauvegarder.

Pour enregistrer vos dossiers de brosses : Cliquez sur chaque dossier en maintenant Maj appuyé, cela les sélectionnera tout, puis par l’icone , « Exporter les pinceaux sélectionnés ». N’oubliez pas de sauvegarder le fichier .abr en passant par le menu Edition>Paramètres prédéfinis>Exporter/Importer les paramètres prédéfinis.

Si on a ouvert plein de dossier et qu’on voit plein de brosses, pour refermer tous les dossiers ouverts il faut appuyer sur Ctrl+Alt et fermer le dossier en cliquant la petite flèche dirigée vers le bas.

On peut récupérer les anciens pinceaux des précédentes versions de Ps en passant par et en cliquant sur « Pinceaux hérités« .

 

Où trouver des brosses supplémentaires sur le Web ?

Les brosses à charger proposées par Adobe gratuitement sont très nombreuses, il y en a des milliers dans la collection Kyle T. Webster ; c’est ici : https://www.adobe.com/fr/products/photoshop/brushes.html

On peut aussi passer par « Obtenir plus de pinceaux » dans le menu . Il y a une multitude de pinceau pour faire de l’aquarelle, de la calligraphie… Pour les formes spécifiques il faut aller dans la partie « Concept » des brush Adobe

Et là aussi sur le site deviantart de digital painting  https://designspartan.com/ressources/la-liste-ultime-de-brushs-photoshop-gratuits-pour-tout-type-deffets/  ; les brosses sont gratuites et classées par genre (pluie, tampon, feu, bokeh, éclaboussure…).

Pour une brush spécifique il faut chercher sur le Web. Par exemple, je voulais des brush ayant une forme d’oiseau : J’en ai trouvé ici  :http://brush-photoshop.fr/externe/webdesignerlab.com/resources/free-birds-brushes

Dans votre moteur de recherche tapez « brush free grass » par exemple pour trouver des brosses d’herbe gratuites.

Le problème n’est pas de trouver des brosses (chacun apportera l’adresse de son site préférés de brush et il y en a des milliers) ; mais de ne pas en avoir installées 5000 car on ne s’y retrouve plus.

Comment installer des brosses.

On les trouve sous forme de fichier .abr gratuits ou payants sur le net ; elles sont dans un fichier compressé parfois (.zip) qu’il faut décompresser.

Pour les charger dans Photoshop, trois manières :

  • Ps ouvert, double cliquez dans l’explorateur sur le fichier .abr.
  • Dans Ps, cliquez sur l’outil pinceau, puis clic droit ; sur le panneau cliquez sur en haut à droite puis sur « Importer des pinceaux ».
  • Glisser et lâcher tout simplement le fichier .abr sur le bandeau de PS (et cela fonctionne aussi avec les actions, gradients, styles …).

Vous pouvez aussi créer vos propres pinceaux (même avec paramètres) et les enregistrer.

Ne pas oublier d’enregistrer les nouvelles brosses et de sauvegarder vos brosses (voir plus bas).

Comment créer et enregistrer un pinceau ?

Dans le panneau des paramètres (F5) , on peut choisir un pinceau, une forme de pointe, renseigner les paramètres (Dynamique, Transfert…) ; on a défini un nouveau pinceau.

On peut enregistrer ce pinceau  comportant une brush (brosse) qu’on vient de créer.

On peut le faire avec l’icône en haut du panneau des brush ou en bas du panneau des paramètres de pinceau.

Outre le nom du pinceau, on peut choisir d’enregistrer aussi l’épaisseur, la couleur et les paramètres d’outils.

Voir la très bonne vidéo de Jack Struss  https://youtu.be/vklvb12dfDc, la première partie traite de la création d’une brush. 

Pour le sauvegarder il faudra l’exporter (ou exporter des dossiers de pinceau) en passant par et exporter les pinceaux sélectionnés.

Les différents paramètres :

On a vu dans le tuto sur le pinceau comment modifier la pointe standard (taille, orientation, dureté), la forme, les propriétés d’un brush (mode opacité, flux, lissage), ici on va voir les paramètres.

Cliquez sur ou tapez F5, le panneau « Paramètres de pinceau » s’ouvre :

Il faut cocher un paramètre dans la liste de gauche pour qu’il soit activé. Pour voir les différents réglages liés au paramètre, il faut cliquer sur le nom du paramètre (ci-dessus on a cliqué sur le texte « Dynamique de forme » pour voir les réglages associés à droite du panneau.

Certains paramètres (Accumulation, lissage, bruit, protéger la texture) se coche ou se décoche sans réglages supplémentaires. Les autres ont des réglages spécifiques. Pour voir ces différents réglages liés aux paramètres, comme on l’a dit, il faut cliquer sur le nom du paramètre.

Voyons comment modifier les réglages des paramètres de manière générale (en prenant l’exemple de la variation de taille dans la dynamique de forme) , il est intéressant de voir comment régler  le paramètre « Contrôle »:

De manière générale il y a pour les paramètres dynamiques de forme, de couleur, transfert, une liste « Contrôle » du paramètre, on a le choix entre une pilotage du réglage grâce au stylet de la tablette ou aléatoirement.

On peut demander que ce réglage soit géré par la pression du stylet, l’inclinaison du stylet, la molette du stylet si on a une tablette graphique. Ainsi si on choisit « Pression de la plume », et qu’on pousse le curseur variation de la la taille vers la droite, plus on appuie avec le stylet plus la trace sera large.

Si on choisit « Désactivé » (ou qu’on n’a pas de tablette graphique) et qu’on pousse le curseur variation à droite, on aura pour chaque clic ou pour chaque cliqué/déplacé une taille qui variera aléatoirement pour chaque application de la brush.

Si le curseur Variation de la taille est à 0% et contrôle a la valeur « Désactivé », toutes les applications de la brush seront à la même taille.

Autres options de la liste :

Fondu, «  c’est une variation aléatoire mais limitée à un certain nombre d’étape, Atténue la taille des empreintes du pinceau entre le diamètre initial et le diamètre minimal sur le nombre d’étapes défini ». Il semble que cela serve à appliquer quelque chose qui s’estompe progressivement. Je n’ai pas réussi à le faire.

Dial c’est pour utiliser avec le « Surface Dial de Microsoft » ; sorte de petit cylindre qu’on tourne pour régler les paramètres.

Il va sans dire qu’avec une tablette graphique et un stylet on tire totalement partie des fonctionnalités car certains réglages peuvent être pris en charge par la pression, l’inclinaison du stylet (On ne traitera pas des tablettes ici, si vous avez une tablette, en plus de ce chapitre voir le tuto sur les tablettes) .

Voyons maintenant les paramètres un à un.

  • La « Dynamique de forme » :

Voyons les deux utilisations principales de la dynamique de forme.

Avec une souris, si on utilise la dynamique de forme (avec les bons réglages), à chaque fois qu’on clique, la taille, la rotation (angle) l’arrondi vont changer. Si on trace une ligne, ce sont des traces de taille différente. C’est utilisé pour appliquer des changements de taille, (d’angle aussi) aléatoire.

Avec une tablette et un stylet, si on peut faire la même chose qu’avec la souris (en désactivant le contrôle), on peut aussi utiliser la pression du stylet pour définir la largeur du pinceau ( avec les réglages adéquate) : plus on appuie en dessinant plus la trace est large. C’est comme l’icône tab30.JPG mais avec la possibilité de paramétrer.

On le redit une fois :

Si vous avez une tablette graphique et que vous voulez utiliser le stylet pour gérer la largeur du trait : À droite, sous « Variation de la taille », il y a la liste « Contrôle » ; il faut la dérouler et mettre la valeur « Pression de la plume » afin que la pression du stylet fasse varier la taille de la forme (la brush).

Si vous voulez plutôt faire varier la taille de manière aléatoire, déplacer le curseur « Variation de la taille » qui indique l’importance de la variation de taille (la liste « Contrôle » étant à « Désactiver » ou « Fondu »).

Il est aussi possible de paramétrer le diamètre minimal. La taille variera entre la taille minimale et la taille de variation.

Pour une brush non ronde, on peut faire varier automatiquement l’angle et l’arrondi de la brush à chaque clic de la même manière avec les curseurs correspondants (ou gérer par le stylet).

En bas il y a Variation symétrie X et Variation symétrie Y, à chaque clic la brush subit une symétrie par rapport à l’axe x ou l’axe Y , la fréquence de variation se fait de manière aléatoire.

  • La « Diffusion ».

Indique comment sera projetée la brush sur le dessin. Sans diffusion et avec une brush ronde, faire un trait avec la souris entraine un trait sur le dessin.

Avec de la diffusion, toujours avec la brush ronde, un trait va produite des ronds disséminés.

Il faut veiller à déplacer le curseur  « Diffusion » vers la gauche afin que la diffusion ai de l’effet et que cela « diffuse de plus en plus.

Le pas est très important dans la diffusion ; ci-dessus en haut il y a un pas important, en bas un pas à 0%. Mais le curseur Variation numérique augmente aussi l’espacement entre les traces, le curseur Nombre agit sur la densité des traces.

C’est très pratique pour appliquer un nuage de particules : neige, poussière, lumière…

Si vous avez une brush d’oiseau, cela va diffuser plusieurs oiseaux autour. Lorsque l’option « Les deux axes » est sélectionnée, la diffusion du pinceau est radiale. Lorsqu’elle est désélectionnée, la diffusion des empreintes du pinceau est perpendiculaire au tracé. Il faut jouer avec le pas.

Ci-dessus avec une brush oiseaux (pas à 62%) j’ai ajouté en haut à gauche une diffusion ; en bas à gauche j’ai ajouté en plus une dynamique de forme sur l’angle.

  • « Textures »

Il est possible de mettre une texture dans la brush.

On choisit en haut du panneau la texture désirée, on peut inverser cette texture : intéressant car les zones claires de la texture correspondent aux zones ou sera déposée de la couleur. Au milieu du panneau on peut modifier le mode de fusion.

Ci-dessus pas de texture à droite, ajout d’une texture à gauche. Il faut jouer sur les curseurs échelle, luminosité, contraste, profondeur pour obtenir le rendu désiré. L’échelle règle la taille du motif. La profondeur règle l’opacité de la texture.

  • Pinceau double.

La texture du deuxième pinceau est appliquée au contour du pinceau principal, et seules les zones d’intersection des deux contours sont peintes.

A gauche, brush normale, à droite utilisation d’un pinceau double. On voit bien l’effet sur les bords.

  •  Dynamique de couleur 

Permet de changer la couleur pour chaque application de la brush. Comme pour la dynamique de forme, on peut utiliser la pression du stylet pour changer de couleur ou appliquer un changement de couleur aléatoire.

Exemple : Je veux faire de l’herbe de différentes couleurs.

Avec la tablette et un contrôle par la pression de la plume, je peux faire varier la teinte, la saturation en fonction de la pression du stylet.

Sans usage de la pression du stylet de la tablette, la teinte ou l’opacité variera aléatoirement à chaque clic et quand on fait un cliqué/déplacé.

Quand je clique sur l’image avec ma brush d’herbe et que je déplace ma souris, la couleur varie entre la couleur de premier plan et d’arrière-plan. J’utilise pour cela le curseur « Variation premier plan/arrière-plan » à 100% pour que la variation se fasse sur ces deux couleurs et je règle la variation de teinte < 10%.

Si j’avais mis la variation de la teinte bien plus forte (>10%) toutes les couleurs existantes auraient été utilisées comme ci-dessus.

On peut aussi faire varier la saturation et la luminosité.

  •  Transfert :

On parle du transfert de couleur sur l’image.

Cela fait varier le flux, l’opacité (l’humidité et le mélange pour le pinceau mélangeur).

Avec une tablette graphique, Si on active le transfert (curseur variation de l’opacité à droite), plus on appuie en dessinant, plus l’opacité est élevée, plus il y a de dépôt de couleur. C’est comme tab29.JPG.

Sans tablette graphique (ou avec contrôle à désactivé), l’opacité varie aléatoirement plus ou moins en fonction du curseur « Variation de l’opacité ».

Pour l’activer, cochez la case à gauche de la ligne « Transfert » ; pour voir les options, cliquez sur le texte « Transfert » :

tab42.JPG

 

Si on clique plusieurs fois ou si on clique/déplace la souris les ronds ont une opacité différente.

On peut aussi doser l’opacité minimum.

On pourrait paramétrer pour faire varier le flux de la même façon (plutôt que l’opacité).

Avec un pinceau mélangeur il est aussi possible de faire varier l’humidité et le mélange.

 

  • Pose de pinceau.

Ces réglages permettent de faire varier l’inclinaison de votre forme, sa rotation et la pression. Pour être honnête, peu de brush reposent sur ces réglages de plus je n’ai pas réussi à faire fonctionner cela. Les cases à cocher « Remplacer » empêchent ces fonctions.

 

  • Bruit : 

Ajoute un caractère aléatoire supplémentaire aux pointes de pinceau individuelles. Cette option est particulièrement efficace lorsqu’elle est appliquée aux pointes de pinceau floues (pointes contenant des valeurs de gris).

Ci-dessus, à gauche pas de bruit ; à droite ajout de bruit.

On peut cocher ou non la case « Bruit », il n’y a pas de curseur de dosage.

  • Bords humides :

Produit un effet d’aquarelle par accumulation de la peinture sur le contour du tracé. A gauche la brush, à droite avec « bord humide » coché (il n’y a pas de dosage du bord humide).

  • Accumulation :

C’est la quantité d’encre qui s’écoule quand le curseur n’est plus déplacé, en simulant les techniques d’aérographe. L’option Accumulation du panneau Pinceau correspond à l’option aérographe dans la barre d’options.

Ci-dessous, à gauche la brush, à droite avec « Accumulation » coché et appui un moment au même endroit, la « tache « d’encre grandit.

 

  • Lissage : 

Adoucit les courbes du tracé d’un pinceau. Cette option est particulièrement efficace lorsque vous peignez rapidement ; cependant, elle peut entraîner un léger décalage dans le rendu du contour.

A gauche, pas de lissage ; à droite avec lissage.

  • Protéger la texture :

Applique le même motif et la même échelle à tous les pinceaux prédéfinis texturés. Sélectionnez cette option pour simuler une texture cohérente lorsque vous peignez avec plusieurs pointes de pinceau texturées.

En clair, si vous changez de brush, la même texture sera toujours utilisée.

Différents types de pointe de pinceau :

On peut récupérer les anciens pinceaux des précédentes versions de Ps en passant par  et en cliquant sur « Pinceaux hérités« . C’est là que j’ai trouvé tous les pinceaux comportant toutes sortes de pointes. 

  • Pointe standard :

C’est celle qu’on connait ; si on clique sur « Forme de la pointe du pinceau », on voit les réglages habituels : Taille, dureté, Pas, Symétrie, arrondi (rapport L/H) et angle permettant de faire une pointe non ronde. Et on peut choisir sa brush.

  • Pinceau :

On les voit dans les pinceaux hérités, l’icône montre bien une brosse avec des poils : , brosse large ou pinceau classique. Prenons l’exemple de la brosse épaisse en éventail plat.

Cliquez sur « Forme de la pointe de pinceau » permet des réglages spécifiques aux pinceaux.

Il y a une liste de différente forme et plein de réglages ; à tester.

  • Pointe érodable :

Les pinceaux à pointe érodable réagissent comme des crayons et s’usent à mesure que vous dessinez.

On voit ci-dessus que plus on utilise le crayon, plus la pointe qui s’érode est large.

« Accentuer la pointe » rétablit la pointe d’origine.

  • Aérographe.

L’aérographe est un pistolet à peinture miniature dont la taille est celle d’un stylo. Le principal intérêt est de pouvoir peindre ou colorer n’importe quel support à l’aide de peintures, pigments ou encres sans contact avec le support.

Les icones d’aérographe fournis présentent l’outil avec un petit bouton sur le dessus.

Il est possible de modifier des réglages spécifiques à l’aérographe comme les éclaboussures, la distorsion, la granulité. On peut ajouter de l’accumulation pour donner l’aspect d’accumulation de peinture produit par le pistolet à peinture.

Pour créer de toute pièce une brush spécifique (pinceau ou à pointe érodable, aérographe), pas possible ; le plus simple est de prendre une brush déjà faite (avec la pointe désirée : érodable, aérographe…) de la modifier puis de l’enregistrer avec un nouveau nom en passant par la petite croix en bas à droite du panneau.

Avant il y avait un « aperçu de la brosse » qui montrait le pinceau en 3D avec écrasement de la pointe, inclinaison mais il n’est plus disponible actuellement.

Le pinceau mélangeur.

C’est un autre outil assez différent du pinceau.

Il vous permettra de d’avoir un pinceau ayant le même comportement que l’aquarelle ou la peinture : on a l’impression d’appliquer de la couleur sur quelque chose d’humide avec mélange des couleurs déjà présentes. Possibilité d’avoir un effet d’épuisement quand il n’y a plus de peinture sur le pinceau (la quantité de peinture dans le pinceau est définie par la Charge). Le mélange indiquant les qualités respectives de couleur venant du pinceau et déjà sur l’image.

Sélectionnez ce pinceau mélangeur en cliquant sur l’icône .

On peut choisir tout type de brush avec les paramètres dynamiques, d’accumulation, de transfert … qu’on a vu auparavant en cliquant sur  . On peut modifier le flux mais le fait d’utiliser ce pinceau mélangeur (plutôt que le pinceau simple) permettra d’ajouter cette notion d’humidité, de charge et de mélange pour simuler un pinceau de peinture. Tout est dans la barre d’option en haut :

Noter qu’à droite il y a une icone permettant de régler le lissage :

Il faut choisir la couleur du pinceau :

  • Choisir une couleur dans l’image avec Alt+Clic ; on voit cette couleur comme couleur de premier plan mais elle n’est pas chargée sur le pinceau ; il faudra charger le pinceau.
  • En cliquant sur le carré de couleur à gauche de la barre d’option, on ouvre le sélecteur de couleur ce qui permet de choisir une couleur dans le sélecteur (ou sur l’image, cela permet de choisir la taille de l’échantillon et si on sélectionne tous les calques). Il faudra si nécessaire charger le pinceau.

Il faut mettre de la couleur sur le pinceau, le tremper dans le réservoir (le charger).

La couleur sélectionnée est la couleur de premier plan, le carré de couleur indique si la couleur est dans le pinceau ; s’il n’y a pas de couleur dans le carré il faut cliquer dans le menu déroulant du carré de couleur sur « Charger le pinceau » pour le remplir. Il ne sera rempli qu’une fois.

Dans la liste déroulante, il y a aussi  « Nettoyer le pinceau » pour enlever la peinture du pinceau. Cela peut servir quand on peint en mélangeant des couleurs il peut y avoir de la couleur de l’image qui reste sur le pinceau. Une dernière option « Charger les couleurs unies seulement » permet d’avoir une couleur unie dans le réservoir et pas toutes les couleurs contenues dans l’échantillon.

Noter que sont deux boutons qui peuvent être activés ou non. S’ils sont activés, ils permettent de charger le pinceau en peinture automatiquement pour chaque trait (pour les touches entre lesquelles on lâche le bouton, il y a recharge du pinceau automatiquement) ; et de nettoyer le pinceau après chaque trait.

Voyons maintenant en détail l’humidité, la charge et le mélange :

Humidité.

Indique si ce qui est déjà présent sur l’image est humide : si on passe le pinceau, ce qui est déjà sur l’image va t-il être modifié, déplacé  si le support est humide. C’est comme de la vraie peinture si ce n’est pas encore sec (Humidité à 100%) et que vous repasser un coup de pinceau cela va « emporter » ce qui n’est pas encore sec.  Adobe dit que cela contrôle la quantité de peinture que le pinceau prélève de la zone de travail. Ci-dessous à gauche l’image est sèche (humidité 0%) la peinture du pinceau se dépose sans se mélanger à ce qu’il y a dessous. A droite l’humidité est à 100% : on applique de la peinture sur quelque chose de très humide cela se mélange.

Charge.

Spécifie la quantité de peinture chargée dans le réservoir. Les traits de pinceau sèchent d’autant plus vite que la dose de peinture chargée est faible.

A gauche ci-dessous on a pris un pinceau très fin, (il charge peu de peinture), avec une charge faible à 1% (on lui met peu de peinture), une humidité faible ainsi qu’un mélange faible (on dépose beaucoup de peinture du pinceau du coup, la peinture s’épuise vite et le trait s’arrête par manque de peinture.

Ci-dessus à droite, le pinceau est plus épais (il emporte plus de peinture), la charge est plus importante (100% , on y met le maximum de peinture), l’humidité est plus forte et le mélange plus fort, je peux peindre une trace très longue.

Mélange.

Contrôle le rapport entre la peinture de la zone de travail et la peinture du réservoir. A 100 %, toute la peinture est prélevée de la zone de travail. A 0 %, toute la peinture vient du réservoir. Cependant, le paramètre Humidité détermine toujours comment la peinture se mélange sur la zone de travail.

Ci-dessous j’ai peint du rouge sur un fond vert, à gauche à 0% de mélange, c’est la peinture du pinceau qui est utilisée ; à 100% seule la couleur de l’image est utilisée, on ne voit donc pas de rouge, à 50% couleur du pinceau et du fond sont utilisées à part égale (le degré d’humidité, ici à 50%, fait beaucoup varier l’aspect).

Si on met l’humidité à 20% et un mélange à 100% (tout est prélevé sur la zone de travail) ou l’humidité à 20% et pas de couleur dans le pinceau, on va mélanger les couleurs présentes sur l’image  sans ajout de la couleur du pinceau :

Quelques exemples de mise en pratique :

Bien sur, il faut ajouter un calque vide par-dessus la scène et peindre sur ce calque vide avec votre brush pour ajouter des choses. Ainsi c’est non destructif et cela permet de corriger les erreurs sur ce calque vide avec la gomme. En plus on peut changer le mode de fusion du calque pour une meilleure intégration visuelle des éléments ajoutés (Le mode Produit marche bien généralement).

Il y a des exemples ou on utilise des brosses déjà toutes paramétrées mais aussi des brosses qu’il faut paramétrer.

 

  • Ajoutons de l’herbe.

Comme vu dessus on trouve de nombreuses brosses « herbe » (grass en anglais) gratuites sur le web.

 

Cette brush, après un clic sur l’image produit un petit bouquet de 5 brins d’herbe.

Si on fait un cliqué/déplacé, tous les brins sont alignés ; il est nécessaire, dans le panneau des paramètres, de cocher dynamique de forme et de donner au curseur « Variation de l’angle » une valeur entre 6 à 9%, ainsi cela va permettre de dessiner des brins verticaux mais avec des angles différents, ce qui est plus réaliste.

Pour donner de la couleur, cocher « Dynamique de la couleur » ; indiquez les couleurs désirées dans les couleurs de premier plan et d’arrière-plan. Faire varier à la demande le curseur « Variation premier plan/arrière-plan » (on rappelle que pour voir ces curseurs il faut cliquer sur le texte « Dynamique de la couleur »).

Si le curseur « Variation premier plan/arrière-plan » est à 100% la couleur variera de la couleur de premier plan à celle d’arrière plan. A 30% les couleurs seront autour de la couleur de premier plan.

Pour plus de réalisme on peut faire varier la saturation, la luminosité. Attention au curseur « Variation de teinte » : à 100% vous aurez tous les teintes de la roue chromatique.

  • Feuilles d’automne.

J’ai trouvé une brush Kyle de feuilles. Le problème est qu’elle est faite pour le pinceau mélangeur, ce qui interdit certains paramètres comme la dynamique de couleur que je voudrais utiliser.

 

Comment transformer ce pinceau mélangeur et pinceau simple ?

Après savoir sélectionné ce pinceau je vais ouvrir le panneau des paramètres, je vais cliquer sur forme de la pointe de pinceau et sélectionner (et repérer) la pointe correspondant à ce pinceau.

 

Puis je vais cliquer sur le pinceau dans la colonne d’outils à gauche de l’écran et cliquer dans la forme de la pointe sur la pointe précédemment repérée (« 259 » ici).

J’ai donc maintenant un pinceau avec la pointe désirée. je rajoute dans les paramètres de la dynamique de forme et de couleur ; je chois du orange comme couleur de premier plan et du jaune comme couleur d’arrière-plan. 

Voila, j’ai de belles feuilles de toutes les couleurs.

  • Ajoutez des oiseaux.

On utilise ici une brush comportant la silhouette d’un unique oiseau ; un clic et on a un seul oiseau (toujours) le même.

Comment ajouter une multitude d’oiseaux dans le ciel ?

Dans la dynamique de forme : Variation de la taille à 100% ; Variation de l’angle à 50% ; Variation de l’arrondi à 50%.

Dans la diffusion : cocher « Les deux axes » ; Diffusion à 600% ; nombre à 4.

Surtout mettre le pas à 350% sinon les oiseaux sont les uns sur les autres (cliquer sur « Forme de la pointe du pinceau » pour pouvoir modifier le pas). Il faut aussi utiliser la « Variation numérique » dans le panneau diffusion.

Pour mettre des oiseaux dans le ciel, utilisé du noir ; pour plus de réalisme les oiseaux éloignés devraient être plus claires.

Il existe des brush représentant déjà une multitude d’oiseaux.

  • Tourbillon d’étoiles.

Ce chapitre est fait à partir de la très bonne vidéo de Jack Struss  https://youtu.be/vklvb12dfDc

Son intérêt est de savoir comment appliquer une brush le long d’un tracé.

En premier lieu il faut utiliser une brush « étoile », y appliquer une dynamique de forme, une très légère diffusion, et une dynamique de couleurs (blanc et jaune). 

Il faut créer un tracé avec la plume, ajouter un calque vide puis grâce au clic droit, cliquer sur « Contour du tracé… » ; choisir le pinceau et valider.

Les étoiles vont se répartir le long du tracé. Faire Ctrl+H pour effacer le tracé.

 

  • Fumée.

On trouve des brush « fumée » sur Internet.

Juste un clic et on aura une volute de fumée unique.

En utilisant la dynamique de forme (et en changeant de brush) on peut appliquer un nuage de fumée.

Sur fond blanc j’ai utilisé une couleur noire mais sur un fond plus foncé on utilisera du blanc.

  • Neige.

J’ai utilisé une brush flocon de neige. J’ai fortement diminué la taille. Fortement augmenté le pas à 970%.

La diffusion fait tout, elle est à 341% sur les deux axes. Nombre à 6. Dynamique de forme avec variation de la taille à 60%.

J’aurais pu utiliser la variation numérique pour espacer les flocons.

Il existe aussi des brosses contenant de nombreux flocons de neige et aussi des overlays : calques remplis de neige qu’on met au-dessus.

  • Cheveux.

Pour ajouter des cheveux il y a des brosses avec uniquement des points ; il faut pipetter la couleur des cheveux et appliquer des petits coups de brosse. C’est une brosse simple, sans paramétrage :

Parfois il y a des détourages de cheveux pratiquement impossible à faire, dans ce cas, il faut faire un détourage grossier plutôt vers l’intérieur, prendre une brush de cheveux, pipetter la couleur des cheveux et ajouter sur les bords des cheveux avec le pinceau pour retrouver un aspect réaliste.

  • Effet aquarelle :

Comment faire un aspect aquarelle mouillée ? Nous allons voir comment faire cela simplement puis avec tous les automatismes proposés par les paramètres.

Prendre une brush aux bords irréguliers comme la Kyle’sSpatter Brushes-Super Wet  (264) du pack Adobe.

Ci-dessous voir la forme de la brush à gauche.  Elle est brute (aucun paramétrage dans ses paramètres).

Réglez l’opacité à 15% environ et cliquez plusieurs fois à différent endroit ; cela donne un effet d’aquarelle un peu diffusante, humide.

Pour améliorer le rendu, il faut éviter de mettre la même forme ; on peut modifier la taille de la brush, il faut aussi faire tourner la brush pour faire varier l’angle, on peut passer par un clic droit et en haut du panneau faire tourner la brush avec la petite flèche.

Plus rapide, on peut utiliser les touches « flèche droite » et  » flèche gauche » permettent une rotation de la brush ; Maj+ flèche droite et gauche entraine une rotation plus rapide.

On vient de faire « à la main » la dynamique de forme. Mais cela peut être fait automatiquement en choisissant une brush déjà paramétrée ou en paramétrant soi-même la dynamique de forme.

Si on coche dynamique de forme et qu’on donne la valeur 100% à « variation de taille » et « variation d’angle » (la liste « contrôle » doit avoir la valeur « désactivé »), à chaque fois qu’on clique sur l’image on a une forme changeant de taille et d’orientation aléatoirement, bien pratique et rapide.

Mais on peut utiliser une brush déjà paramétrée : La brush  403  (Soft Spread) dans le pack Microsoft (tapez 403 dans la zone de recherche pour la trouver) ; si vous restez sur place, et appuyer le clic gauche que vous le maintenez, il y a diffusion, dynamique de forme, pinceau double, Transfert, Accumulation ce qui produit un aspect aquarelle très mouillée :

Regarder les réglages des différents paramètres, c’est instructif. Vous pouvez créer vous-même une brush, appliquer des paramètres et enregistrer en passant par le bouton « + » en bas à droite du panneau.

Notez que pour certaines brosses le mode de fusion prend automatiquement la valeur « Produit », ce qui est judicieux pour un bon rendu d’ajout d’élément.

 

  • Effet peinture.

Les brush « peinture » sont souvent faites de point ou de poils afin de reproduire le rendu des poils du pinceau.

Il s’agit souvent d’un outil prédéfini pour pinceau mélangeur.

On va utiliser une brush humide de la collection Kyle nommée « Les véritables huiles de Kyle »: Dans le Mégapack d’Adobe il il a des pinceaux Real Oil.

 

Ci-dessous, à gauche, j’ai utilisé un pinceau Wet oil qui est effectivement sec et a plutôt un effet crayon gras.

Je veux étaler la trace de ce crayon, la diffuser ; je vais prendre le « Kyle’s Real Oils Blistler Blender » (Chercher « blender »), et passer cette brush sur le bord de la couleur ; sans ajouter de couleur, elle va diluer, diffuser la couleur. C’est très intéressant.

  • Diverses brosses :

Pour vous donner des idées, simplement.

 

 

Sources :

https://helpx.adobe.com/ca_fr/photoshop/using/creating-modifying-brushes.html

Pinceau mélangeur https://www.youtube.com/watch?v=O1exgTYWU9g

Créer une brush, tourbillon d’étoiles :

Pour marque-pages : Permaliens.

2 réponses à Les brushes, les formes.

  1. philippe planel dit :

    c’est lumineux, clair, complet .grand merci !

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