Par Yves Crausaz.
Traitement d’un ensemble de prises de vue d’un sujet prises en modifiant le point de mise au point :
Traduction en français : Empilement de mise au point (de plans focaux) ; utilisation de plusieurs calques avec mise au point différente pour augmenter la profondeur de champ, technique très utilisée en macro ou la profondeur de champ est très faible (Note de Philippe Lasserre). Il faut utiliser un rail micrométrique pour le stacking et ainsi déplacer l’appareil. On fait sa mise au point, on calcule la profondeur de champs (en fonction de l’objectif, du grossissement… Il y a des outils pour le faire). Ensuite on déplace le rail pour couvrir toute la zone de netteté qu’on souhaite.
http://www.kelvin-pro.com/…/rail-micrometrique-manfrotto
C’est plus sûr de ne rien rater que de décaler la mise au point pour chaque photo.
Technique Focus-stacking.
La technique consiste à prendre plusieurs photos d’un même sujet, sans changer la position de l’appareil photo, ni les paramètres d’exposition (vitesse d’obturation et diaphragme), mais en modifiant le point de la mise au point lors de chaque prise de vue.
Aujourd’hui certains appareils ont une fonction permettant de réaliser automatiquement les prises de vues en déplaçant le focus ! (Olympus OM-D par exemple), parfois ces appareils permettent même de traiter cette ensemble de prises de vues et de rendre l’image unique !
Pour vous simplifier la vie j’ai créé une action Photoshop réalisant toutes les opérations
nécessaires pour que Photoshop les fasse à votre place.
Dans le fichier PS tuto action Focusstacking.zip situé dans les fichiers du groupe « Photoshop pour photographes » il y a un fichier pdf contenant le texte ici présent (plus détaillé ici) et un fichier contenant l’action : FocusStacking par yc.atn. Il faut charger cette Action dans Photoshop par le menu Actions de PS
L’action fonctionne pour PS en français et sur les dernières versions de PS.
Comment ça marche ?
Je fais la démonstration en partant des RAW classées dans Lightroom, mais on pourra aussi le faire en changeant les photos depuis Bridge ou même de l’Explorateur (WIN) ou du Finder (Mac).
Depuis LR, sélectionnez vos image, clic droit sur une des vignette sélectionnée, Clic sur Modifier dans, Ouvrir en tant que calques dans Photoshop.
Photoshop s’ouvre et dans la zone des calques, tous les calques s’affichent les uns sous les
autres.
Si vous chargé depuis l’Explorateur ou le Finder, vos fichiers devront être dans un format lisible par PS (tiff,psd,jpeg)
Ouvrir PS, charger les fichiers dans une pile…. de calques, le résultat sera le même que ci-dessus.
Les photos étant chargées, lancer l’action focusstacking dans la palette des Actions avec 
.
Détaillons pour information ce que va faire l’action, c’est très intéressante de savoir comment elle fonctionne.
Cet action va :
– Sélectionner tous les calques actifs, ceux ayant le petit œil affiché (Menu Sélection>Tous les calques).
– Aligné ces calques (menu Edition>Aligner tous les calques).
– Calculer les masques pour la fusion
– Créer un nouveau claque au-dessus de ceux-ci, résultant de la fusion de l’ensemble des
calques fusionnés.
Menu Edition> Fusion automatique des calques.
– Et si nécessaire remplir les zones laissées vides sur le pourtour du cadre si les vues ne se
superposant pas exactement, ces zones restant sélectionnées.
Après avoir lancé l’action, on obtient au dessus de la pile des calques un calque fusionné.
Le résultat :
Il faut juger du résultat de cette fusion
– Contrôler si tout est net, si des zones intermédiaires ne le sont pas, il se pourrait qu’il n’y ait pas assez de prises de vue, que l’écart de mise au point soit trop élevé….
– Contrôler si les parties faisant l’objet du « remplacement automatique par du contenu » donne une continuité réaliste…
Finalisation.
– Supprimer les sélections.
– Supprimer les calques de la pile, ils ne sont plus nécessaires à la suite du traitement de cette image. Seul le calque fusionné est à conserver.
– Recadrage éventuel, Traitement de l’image, etc…
– Enregistrer ce document.
Si au départ vous étiez sous LR, le fichier sera enregistré sous le nom de fichier du premier fichier de la pile, mais avec l’extension .psd ou .tif selon vos paramètres de LR.
Si vous partez de l’Explorateur ou du Finder, il faut donner un nouveau nom à ce fichier, le sauver en .psd ou .tif en conservant les calques de retouche pour pouvoir continuer le traitement PS par la suite.
Yves Crausaz , Avril 2019.
