Chaîne de gestion de la couleur, calibrage d’écran.

Dans le Flux de gestion de la couleur nous voyons ici l’écran.

Nous parlerons de :

  • A- Pourquoi calibrer son écran est indispensable,
  • B- Les écrans, les sondes de calibration,
  • C- Calibrez,
    • 1- Etalonnage de la luminosité, du contraste, de la température.
    • 2- Caractérisation des couleurs.
  • D- Créer le profil.
  • E- Voir quel est le profil de votre écran.
  • F- Calibrer une tablette, un smartphone ?

A- Pourquoi calibrer son écran est indispensable ?

Si votre écran n’affiche pas exactement les bonnes couleurs :

  • Vous ne verrez pas les mêmes couleurs que celles de la scène photographiée,
  • Votre travail sur la colorimétrie ne sera pas bon,
  • Vous ne verrez pas les bonnes couleurs des photos correctes des autres,
  • En fonction des écrans non calibrés, les couleurs seront différentes,
  • A l’impression vous n’obtiendrez pas les mêmes couleurs que sur l’écran,
  • Votre écran sera trop clair ou sombre ainsi que vos impressions,
  • Vous verrez la même chose que les gens ayant un écran calibré ; pour ceux ayant un écran non calibré, de toutes les façons vous ne pouvez rien faire pour eux.

Un exemple réel (fourni par un membre de notre groupe) : deux écrans haut de gamme sortis de la boite ; copies d’écran avant et après calibrage :

calibrage_avant_apres

On se rend compte qu’avant calibrage les deux écrans n’affichent pas les mêmes couleurs et qu’aucun n’affiche les bonnes couleurs. Après calibrage ils affichent tous les deux les mêmes couleurs.

Beaucoup  d’écrans sortis d’usine sont correctement calibrés (en particulier sur le plan de la couleur) mais pas tous (même les écrans haut de gamme) et on ne sait pas quel écran est correct. Donc, il existe des cas ou un écran neuf n’affiche pas les bonnes couleurs. Par contre la majorité des écrans n’affichent pas la bonne luminosité ( ils sont franchement trop lumineux, c’est fréquent).

Le seul moyen de voir les bonnes couleurs à l’écran (et avoir la bonne luminosité)  est de calibrer son écran avec une sonde. Si on doit retenir une seule chose sur la gestion des couleurs c’est de calibrer son écran.

Les méthodes sans sondes de calibration ne sont pas valables. Achetez, louez, faites vous prêter une sonde mais calibrez votre écran. 

B- Les écrans, les sondes de calibrage.

Un préalable : Achetez un écran avec une dalle  IPS ou OLED : Sur une dalle non IPS ou non OLED (une dalle NT ou VA) l’angle de vision est très étroit : si les yeux se décalent légèrement de coté par rapport à l’écran, la luminosité et les couleurs perçues changent ce qui est catastrophique  pour le travail. Sur un écran IPS ou OLED l’angle de vision correct est large : si vous vous décalez sur le coté l’image sera parfaite. De plus en plus de portables ont des écrans IPS. Sur les écrans OLED contraste et rendu des couleurs sont encore meilleurs.

Les écrans de portable non IPS ou OLED sont très difficile à calibrer. Il y a maintenant des portables avec écran IPS.

Le calibrage logiciel, sans sonde, proposé par Windows n’est qu’une évaluation imprécise.

Et si vraiment vous n’avez pas de sonde : Depuis quelques années ( 2015 ?), les écrans en sortie d’usine ne sont pas trop mal réglés sur le plan couleur (du moins la majorité), il faut juste réinitialiser les réglages , mettre la température de couleur à 6500 K. Par contre ils sont trop lumineux. Il faudra donc malgré tout régler la luminosité. Sans sonde on peut régler au « pif » la luminosité : Si sur les caractéristiques constructeur l’écran à une luminosité maximum de 300 cd/m2 , et bien pour la mettre à 100 cd/m2 on règle sur l’écran la luminosité à 30%. Bon, avec un peu de chance, le résultat n’est pas trop mal.

Avec les anciens écrans, surtout s’ils sont moyens, il faut absolument les calibrer : cela ne fera pas de bon écrans mais ils seront meilleurs calibrés.

 

Certains moniteurs sont livrés avec un profil pour l’écran, c’est mieux que rien mais c’est un profil générique et ce n’est probablement pas le profil exact de votre écran.

Il faut donc mieux acheter une sonde, la louer ou l’emprunter.

La meilleure sonde ? X-Rite – i1 Display Pro ? 215 € environ

Sonde-display Pro

Certains écrans haut de gamme ont une sonde intégrée à l’écran et un logiciel interne qui calibre.

Il y a deux sortes de sonde de calibration :

-Les colorimètres ; ils possèdent des filtres de couleur (en gel ou en verre, c’est mieux). Ils sont moins chères mais on ne peut calibrer que les écrans.sonde_spyder

-Les spectrophotomètres : un prisme dévie les rayons lumineux vers plusieurs capteurs. Cette sonde, plus chère, permet de calibrer aussi les imprimantes. La sonde ne se dégrade pas avec le temps comme une gélatine.

sonde_xrite

Le calibrage se fait avec le logiciel fourni avec la sonde ; j’utilise « i1 studio »,  » i1 Display Pro » et maintenant  « i1 Profiler » de X-rite.  il y a aussi des logiciels tiers parfois gratuit (DisplayCal par exemple) qui font un excellent calibrage. L’installation de DisplayCal pour certaines sondes et certaines configurations est complexe et il faut aller « trifouiller » le système malheureusement ; ce qui peut être délicat..

Le calibrage se fait en deux phrases : Étalonnage et caractérisation.

Le logiciel :

  • vous aide à régler la luminosité, le contraste, la température de couleur de l’écran,
  • affiche des couleurs sur l’écran qui sont analysées par la sonde posée sur l’écran pour caractériser.

Calibration2

 

C- Calibrez.

Avant de calibrer, réglez luminosité et contraste avec des valeurs moyennes  (mettre les valeurs par défaut de l’écran) . Surtout ne plus y toucher après la fin du calibrage (cela dérèglerait tout).

Fermez les fenêtres de la pièce s’il y a beaucoup de luminosité. Attendre un moment pour calibrer si vous venez d’allumer votre écran.

Déconnectez, sur l’ordinateur, tout ce qui modifie automatiquement la luminosité en fonction de l’éclairage, de la nuit.. Pour cela il faut passer par les paramètres Windows :

   L’éclairage nocturne est a désactivé.

Durant le calibrage vous modifierez probablement la luminosité mais après calibrage il ne faudra plus toucher aux réglages des boutons.

 

1- L’étalonnage de l’écran.

C’est le réglage de la luminosité, du contraste de la température de couleur.

En début de réglage, il vous est demandé comment vous voulez régler votre écran :

calibrage.JPG

Pour la luminosité, la plupart des auteurs conseillent une luminosité entre 80 à 120 cd/m2.

Si vous travaillez uniquement pour le web, les gens ont des écrans très (trop) lumineux, vous choisirez la valeur 120 cd/m2 pour avoir vous aussi une luminosité élevée ; ainsi vos photos seront vus avec une luminosité correcte chez les autres.

Si vous imprimez et voulez avoir une idée de la luminosité de vos tirages (et utiliser des profils d’épreuvage), il vaut mieux régler la luminosité entre 80 et 100 cd/m2. Cela vous semblera sombre au début mais on s’habitue très vite. La luminosité de vos photos imprimées sera proche de celle de l’écran (je dis ‘proche’ car jamais le papier ne sera aussi lumineux que l’écran) et il n’y aura pas besoin d’éclaircir ses photos avant impression comme on le faisait « avant ».

Si votre écran est trop lumineux vous baisserez la luminosité de l’image pour qu’elle soit correcte à l’écran. Vous assombrissez la photo. Du coup la photo imprimée sera sombre. Une habitude ancienne était d’éclaircir la photo avant impression (un peu au pif !); si votre écran est calibré à 80 ou 90 cd/m2 donc pas trop lumineux, vos photos imprimées seront correctes sans avoir à les éclaircir avant impression.

Moi j’ai mon écran de portable à 120cd/m2 (bien adapté au web) et mon écran externe de retouche à 90 cd/m2 (permettant de voir correctement ce qui sera imprimé). Si vous n’imprimez pas et postez vos photos uniquement pour le web vous pouvez régler votre écran à 120 cd/m2. 

Si vous imprimez de temps en temps il est possible de faire 2 profils de calibrage (un à 120 et un à 90), et de regarder nos photos juste avant de les imprimer avec le profil à 90 cd/m2.

Après calibration l’écran sera moins lumineux, avec des couleurs plus chaudes. Tout de suite après la calibration cela vous semblera triste et pas bien beau mais vous vous habituerez très vite à ces couleurs justes. Quand vous verrez la différence avant/après calibration vous comprendrez la nécessité de la calibration.

En pratique vous indiquerez votre valeur cible et le logiciel vous demandera de modifier la luminosité de l’écran avec les boutons sur l’écran lui-même, ou avec des touches de raccourcis sur les portables : Fn+F2 et Fn+F1 chez moi par exemple, jusqu’à atteindre la valeur cible :

Bien sur, il ne faut pas toucher les réglages manuels de l’écran (luminosité, contraste..) après le calibrage sinon l’écran n’est plus calibré.

Parfois le logiciel de calibration vous demande de choisir le type de dalle à calibrer (CCFL, diode blanche, diode RGB…) ; cela n’est pas toujours facile ; il faut rechercher dans la documentation de l’écran et sur certains sites comme celui d’Arnaud Frich. Il semble que « Diode blanche » c’est ce qu’il faut pour tous les écrans ; à moins d’avoir un écran OLED.

Il vous sera demandé :

Le gamma, correspondant (pour simplifier) au contraste ; on le réglera à 2.2.

Vous pouvez choisir la température de couleur de l’écran (chaude ou froide).

La température de couleur de l’écran proposée par certains photographes ou certains sondes anciennes est 6500 degré K (D65) c’est le blanc de la lumière du midi.

En prépresse par contre les imprimeurs utilisent 5000 K soit D50 qui est beaucoup plus chaud donc jaune (c’est une norme et dans leur cabine de visionnage, ils utilisent des lampes à cette température de couleur). Cette valeur est même proposée par Saal Digital ou Art Photo Lab pour régler son écran.

Que choisir 5000K ou 6500K ?

J’ai compris que si vous réglez l’écran à 5000K l’écran sera un peu jaune, du coup vous corrigerez cette composante jaune en « dé jaunissant » la photo lors du post traitement et vos impressions seront un peu bleues ; si vous regardez les tirages dans une cabinet de visionnage avec une lumière à 5000k, les couleurs seront correctes; ; à l’inverse, si vous réglez l’écran à 6500K l’écran sera un peu froid du coup ; sans vous en rendre compte vous « réchauffez » vos photos. Vous aurez les impressions un peu jaune. Mais comme vous regarderez vos tirages à la lumière du jour, les couleurs seront correctes. Faut-il suivre les suggestions de l’imprimeur ou du photographe pour avoir le bon rendu d’impression ?

On ne peut pas savoir quelle sera la température de couleur de la lumière ambiante quand vous regarderez les photos imprimées… Il y a de moins en moins de lampe tungstène et de plus en plus de lampe basse consommation plutôt froide. Cette température de couleur a sans doute peu d’importance ; sauf peut-être dans le cas d’une exposition où vous choisirez la température de couleur des lampes qui éclairent vos œuvres (mais vous ne choisirez pas de toute façon un éclairage à 5000K très jaune).

Je serais tenté de conseiller 6500K (D65) pour un photographe. Il n’y a pas que moi…

Pour la courbe  de tons , si elle c’est une option sur votre logiciel, mettre « Standard ».

A. Frich conseille de ne pas activer la mesure de la lumière ambiante lors de la calibration (ou le faire éventuellement si l’écran est toujours utilisé dans le même environnement lumineux). On a déjà fait ce paramétrage avant.

2- La caractérisation des couleurs .

Le logiciel de calibration  affiche une série d’écran de couleur (ayant une valeur RGB connus) et la sonde posée sur l’écran enregistre la couleur réellement affichée afin de définir le comportement colorimétrique. 

Le comportement colorimétrique de la carte est enregistré dans une table Vidéo LUT ; cette table indique pour chaque couleur envoyée à l’écran, quelle couleur est réellement affichée. Au démarrage de l’ordinateur, la table LUT est chargée dans la carte graphique et cela permet de corriger les couleurs et d’afficher les bonnes couleurs. Le calibrage produit un profil ICC et celui-ci est automatiquement appliqué à l’écran.

Il existe pour certains logiciels une dernière étape de contrôle du calibrage dite ‘ assurance qualité’ permettant de quantifier la qualité de la caractérisation (on compare les couleurs que devraient afficher l’écran après calibration et les couleurs affichées), en fonction de la différence on calcule une valeur, le ΔE, qui donne une idée de la qualité de la calibration; le ΔE s’il est bas indique une bonne qualité de calibration. (avec les anciennes normes ISO il fallait < 5 mais il était conseillé < 2  ; depuis 2010 il faut <2 mais il est conseillé <1 ).

D- Créez le profil.

L’étape suivante est d’enregistrer le profil que vous venez de faire.

Les profils générés ont certaines normes. Si cela est demandé utiliser la norme ICC V2   et pas la V4  sur Windows. Sur Mac on peut mettre la norme V4. La V4 n’est pas supportée par tous les logiciels sur Windows(une norme v5  nommée IccMax est en cours de développement).

Comme on l’a déjà dit le profil crée par la calibration est automatiquement appliqué à l’écran par Windows.

Ce profil est utilisé UNIQUEMENT pour l’écran, c’est donc dans le panneau de la gestion des couleurs de Windows qu’on le retrouvera. En aucun cas il ne faut l’utiliser comme espace de travail dans PS.

L’écran est sans doute le maillon faible du flux de gestion de la couleur ; l’appareil photo et les imprimantes faisant bien mieux. Cela n’est pas une raison pour dégrader l’image à cause d’une mauvaise visualisation. C’est bien de conserver de riches couleurs même si on ne les voit pas toutes à l’écran, on les verra sur le papier (et peut-être sur un écran large gamut affichant l’espace Adobe RGB ou un futur écran bien plus performant).

Il ne faut pas tomber dans la paranoïa mais se souvenir quand même que la luminosité de la pièce, la couleur de la lumière ambiante et les couleurs autour de l’écran (la table , les murs) modifieront la perception des couleurs et luminosité de l’écran quand vous travaillerez dessus. Aussi il faut quand même éviter de mettre l’écran à coté d’une fenêtre trop ensoleillée, mettre une grosse lampe jaune tantôt éteinte tantôt allumée ou des murs rouges vifs.

On rappelle que les écrans moyens affichent un gamut (l’ensemble des couleurs) correspondant à sRGB et en plus en 8 bits par couche (des fois moins de 8 bits); les écrans haut de gamme (large gamut ; Wild gamut) affichent en gros l’espace Adobe RGB et les meilleurs fonctionnent en 10 bits/couche (la carte graphique doit le gérer). Certains écrans haut de gamme ont une calibration intégrée à l’écran.

Si on calibre un mauvais écran cela n’en fera pas un bon écran mais, pour les couleurs qu’il affiche, elles seront toujours moins fausses si l’écran est calibré. Pour un bon écran, non calibré il peut afficher de fausses couleurs (même en sortie d’usine). Donc bon ou mauvais écran il faut toujours le calibrer. 

Question bête : A quoi cela sert de calibrer mon écran puisque beaucoup de gens n’ont pas d’écran calibré ?

Si vous vous calibrez, vous verrez (et imprimerez) des couleurs justes ; les gens qui regarderons vos photos avec un écran calibré verront des couleurs justes. Ceux qui ont un écran non calibré ne verront pas les bonnes couleurs , c’est leur problème. Si vous ne calibrez pas vous créez probablement des images avec de mauvaises couleurs (sans le savoir en regardant votre écran), tout le monde verra des images avec des mauvaises couleurs.

Ampoule

Pour voir les couleurs vraies sur un ordinateur :

  • L’écran doit être calibré,
  • Le logiciel qui affiche doit tenir compte du profil incorporé.
  • Il doit y avoir un profil dans la photo.

Voir ce tuto.

 

Et les écrans Mac et iMac ?bizare

Ils sont très beaux mais avaient mauvaise réputation.

En fait depuis 2011 ils sont facilement calibrables.

Ils avaient une dalle IPS (ce qui est bien), mais maintenant (2020) les écrans très récents (iMac Retina, iMac Pro) sont excellents avec un gamut bien particulier (DCI P3) mais toujours une dalle un peu brillante. Le gamut DCI P3 est légèrement inférieur à l’espace Adobe RGB et probablement plus adapté à la vidéo qu’à la photo.

Après calibration (avec une sonde X-rite) ils sont très bien.

Il est impératif de décocher le réglage de la luminosité automatique avant calibrage.

Je n’en dirais pas plus, je n’ai pas de Mac.

 

Une notion classique est de calibrer tous les 2 mois. Si les écrans cathodiques se déréglaient rapidement, les écrans plats semblent assez stables ; une calibration tous les 6 mois parait suffisant, mais à faire plus souvent quand l’écran a quelques années. Ces réflexions viennent des constatations des adhérents de notre groupe (Je viens de voir une vidéo du spécialiste A. Frich qui dit lui aussi que tous les 6 mois c’est suffisant)..

Pour approfondir et avoir des détails sur les meilleurs écrans, les meilleurs sondes et le calibrage, voir l’excellent site sur la gestion de la couleur de Arnaud Frich.

E- Voir le nom du profil utilisé par l’écran.

 

Le profil ICC  produit par le calibrage est appliqué à l’écran  (et lui seul). Comment voir le nom du profil appliqué à l’écran ?

-Il faut rechercher « gestion couleur » dans la zone de recherche de Windows en bas à droite, puis cliquer sur la ligne « Gestion des couleurs » dans les résultats.

Dans le panneau gestion des couleurs, pour chaque périphérique (pour l’écran1 dans l’image ci-dessus), il est indiqué le profil par défaut, celui en cours. Si on a calibré l’écran c’est le profil du calibrage qui est en cours. 

-Dans les paramètres Windows, en passant par système affichage, on a maintenant le nom du profil de couleurs utilisé.

 

-Sinon dans Ps et le panneau couleurs, si on déroule « espace de travail » .RVB, il y a une ligne « Moniteur » qui indique le profil utilisé par l’écran principal (le no 1).

-Chez Adobe on peut charger un petit utilitaire nommé « Display Profile », il donne le profil de l’écran sur lequel il est placé et permet d’en changer le profil.

Si on utilise deux écrans, sur Windows, il est généralement possible de calibrer successivement chacun d’eux. Il y a un tutoriel traitant de ce problème  Ici.

F- Calibrer une tablette, un smartphone.

Si vous avez une tablette Microsoft Surface, pas de problème : elle utilise Windows 10, en fait c’est un véritable ordinateur, vous pouvez calibrer son écran comme pour un ordinateur.

Pour les tablettes Android ou iOs , avant il y avait possibilité de calibrer l’écran avec une sonde. La société X-rite proposait pour ses sondes une appli nommée « Color True ». Cela calibrait l’écran uniquement quand on utilisait Color True comme visionneuse. Cette appli ne semble plus disponible (ni sur le site X-rite ni sur les market Android). 

Il existe quelques applis de smartphone permettant de régler les couleurs de l’écran mais sans sonde.

Vous avez de solutions ?  

Philippe LASSERRE 2019 , Mal 2021.

Suite.

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