Lightroom le catalogue et Photoshop.

Bon, ce tuto n’est pas du Photoshop, mais la majorité des gens qui utilisent Photoshop utilisent aussi Lightroom Classic.

Et quand je vois les questions sur les groupes Lightroom, je constate que beaucoup n’ont pas du tout compris certains fondamentaux de Lightroom Classic.

Il me semble que ceux qui n’aiment pas Lightroom Classic et son catalogue ou ont des difficultés dans certaines opérations n’ont pas compris son fonctionnement (Ce n’est pas toujours évident). Une fois qu’on a compris le fonctionnement du catalogue tout est simple. Un exemple : quand un utilisateur ne retrouve pas ses photos dans Lightroom après les avoir déplacées, c’est qu’il n’a pas compris certaines choses. Je parle juste des grands principes mais pas des détails et je ne suis donc pas exhaustif.

Vous pourrez consulter le site de Oui-Oui photos et les livres ou revues de Gilles Théophile pour apprendre toutes les subtilités de ce logiciel.

Nous allons voir  :

  • Différence entre Lightroom Classic et Lightroom,
  • Le catalogue de Lightroom Classic (LrC),
  • Ce qui se passe quand on importe,
  • Ce qui se passe quand on utilise les Xmp,
  • Comment classer et modifier ses photos ?
  • Collections, copies virtuelles,
  • Ce qui se passe quand on change les photos de dossier,
  • Organisation générale,
  • Le flux LrC/Photoshop.

Lightroom un logiciel d’ organisation d’images et de manipulation d’ images orienté photographe.

Un grand principe : si vous utilisez LrC pour organiser vos photos et les modifier, abandonnez tous les autres logiciels et applications photos (plus de « photothèque » sur Mac, plus de « Photos », de  « Faststone », d’explorateur dans Windows) : tout se fera DANS Lightroom Classic.

Différence entre Lightroom Classic et Lightroom.

Ne pas mélanger et, surtout, installez le bon logiciel. Il sont tous les deux dans l’abonnement « Creativ Cloud pour Photographe » 

 Lightroom Classic travaille sur des photos qui sont enregistrées en local (dans votre ordinateur ou un disque externe relié à votre ordinateur) ; idem pour le catalogue qui les répertorie ; il est en local. Il y a des liens avec le Cloud mais on travaille en local.

Voyons comment se nommaient les versions successives de ce logiciel travaillant en local :  En 2007 est né  « Photoshop Lightroom 1 » puis   les versions  2, 3, 4, 5 puis « Photoshop Lightroom 6 » (dernière version boite, sans abonnement), (notez le « Photoshop Lightroom » qui complique un peu) et puis il y a eu à partir de 2017 les « Lightroom Classic CC » (qui  ne fonctionne que grâce à un abonnement) et enfin c’est devenue  « Lightroom Classic », le  nom actuel. La version, ce jour, est la 10.3. J’utilise « LrC » parfois. LrC c’est en fait le descendant du vieux Lr 6.

On « importe » les photos pour les mettre dans le catalogue. A vous de vous occuper de la sauvegarde des photos et du catalogue (détails, voir ICI).

Lightroom est apparue en 2017 c’est la version Cloud (images et catalogue sont dans le Cloud). Au départ il se nommait « Lightroom CC » puis a pris le nom de « Lightroom ». Certains le nomment « Lightroom Cloud » pour insister sur le fait que tout se passe dans le Cloud.

Dans Lightroom Cloud, on « Ajoute » les photos. Sans manipulation de votre part, elles seront enregistrées dans votre Cloud Adobe. On ne s’occupe pas du catalogue. Les photos sont accessibles partout sur Lightroom, sur une tablette, un smartphone avec Lightroom mobile, directement sur le Web et même à partir de LrC et PS.

 Il y a aussi Lightroom « mobile » sur votre smartphone ou tablette iOS ou Android.

Je ne détaille pas car on peut faire un tas de choses avec le cloud, Lightroom Classic, Lightroom. On parlera surtout de Lightroom Classic et du traitement en local.

L’abonnement (seule manière d’avoir Lightroom et Photoshop en 2023) coute 11,99€ par mois, il comprend :

  • Lightroom Classic,
  • Photoshop,
  • Lightroom,
  • 20 Go de stockage en ligne (sur le Cloud Adobe) pour les fichiers ( environ 400 RAW ou 4.000 JPG),
  • les applications mobiles : Lightroom Mobile pour IOS et Android et Photoshop iPad,
  • les services web dont Lightroom Web disponible dans un navigateur et votre site personnel Adobe Portfolio.

Toujours installer, désinstaller, mettre à jour les logiciels par l’appli Creative Cloud Desktop . On peut installer les applications sur deux machines.  

Le catalogue de Lightroom Classic (LrC) :

Pour voir et travailler sur une photo dans LrC est doit être dans le catalogue.

Le catalogue est une base de données avec un enregistrement pour chaque photo importée et qui contient :

  • Le nom de la photo,
  • Le lien vers la photo qui indique où elle se trouve, (le disque, le répertoire…)
  • Les modifications apportées sur la photo mais sous forme de métadonnées : juste une suite de caractères indiquant ce que vous avez fait sur la photo.
  • Plein d’autres choses (mots clefs, attributs comme le nombre d’étoile, la couleur…).

 

Exemple ci-dessous : mon catalogue est sur C:/Lr et mes images sur d:/images

Il y a plein d’autres choses dans le catalogue lui même (les collections, les instantanés…).

On remarque qu’il n’y a pas de photos dans le catalogue, il y a juste, pour chaque photo, l’adresse qui indique où se trouve la photo. Donc le catalogue contient un index, une table des matières des photos, un peu comme l’index d’un livre.

On ne peut  voir dans Lightroom Classic que les photos qui sont dans son catalogue. Si une photo est sur le disque dur de l’ordinateur mais pas dans le catalogue, on ne la voit pas dans Lightroom Classic. Pour voir la photo dans LrC il faut l’importer.

On peut créer plusieurs catalogues mais on ne peut en ouvrir qu’un à la fois. Il est fortement conseillé de ne travailler qu’avec un seul et unique catalogue afin d’avoir accès à toutes ses photos ; le nombre de photo dans un catalogue n’est pas limité et en avoir beaucoup ne ralentit pas le logiciel. Ainsi, en ouvrant LrC, c’est toujours le même catalogue qui s’ouvre automatiquement. La seule justification à avoir plusieurs catalogues est d’avoir des projets complétement indépendants des autres (genre mariages pour un pro) et de les archiver quand les traitements sont terminés.

Importer dans LrC.

Importer une photo ou un dossier de photos consiste à mettre dans le catalogue un enregistrement pour chaque photo indiquant le nom de la photo, où elle se trouve et destiné aussi à contenir les modifications effectuées sur la photo, les attributs (étoile, couleur…) et mot clés. Eventuellement la photo elle même sera déplacées (de la carte SD à l’ordinateur par exemple).

Nous allons voir deux cas :

1- la photo est sur une carte SD (ou un autre support externe).

Si vous cliquez sur le bouton « Importer » et qu’une carte SD est connectée, le panneau d’importation, colonne de gauche, indique la source (images à importer) ; ici G: K1).

La colonne de droite indique la destination (où seront copiées les photos ; ici C:\Images ; mais c’est vous qui choisissez). En haut, au milieu il est noté « Copier » car les images vont être copiées de la source à la destination. En clair, elles vont passer de la carte SD à votre ordinateur.

Si vous importez (bouton en bas à droite), cela va faire 2 choses :

  • Cela va copier les photos qui sont dans la source (la carte SD G: ici) et dont la miniature est cochée au milieu du panneau (elles doivent être sélectionnées), vers la destination (sur D: \Images  qui a été choisi).
  • Cela va ajouter dans le catalogue le nom de la photo et l’adresse de la photo (D:\Images ici).

Si vous voulez travailler sur la photo img21.nef, LrC sait où elle se trouve (c’est écrit dans le catalogue).

Dans le choix de la destination vous pouvez, soit mettre les photos dans une arborescence identique au dossier d’origine, soit dans un dossier (et même créer un sous dossier), soit classer par date (Lightroom créera des dossiers par date automatiquement ; on pourra ajouter au nom des dossiers des indications ). Le classement par date est le plus souvent utilisé. Ce choix se trouve dans la colonne de droite ; il faut dérouler la liste « Organiser ». 

2- La photo est déjà sur le disque ; elle a déjà été copiée dans D:\Images (par exemple).

Vous avez déjà copié la photo de votre carte sur le disque dur avec l’explorateur par exemple ou la photo était déjà sur le disque dur.

Cliquez sur le bouton « Importer », et indiquez dans la colonne de gauche (la source), quel dossier contient les images  qui ne sont pas encore dans le catalogue (donc non visibles dans LrC) ; au milieu , cochez les images à importer.

Remarquer qu’a droite il n’y a pas de possibilité de choisir une destination (les photos étant déjà sur le disque dur ; elles ne seront pas copiées ni déplacées). En haut c’est « Ajouter » qui apparait. Sous entendu « Ajouter au catalogue ».

Le nom de la photo et son emplacement vont être ajouté au catalogue mais la photo elle même ne va pas bouger.

 

Si vous modifiez la photo (recadrage, changement de luminosité..) cela va être inscrit dans l’enregistrement de la photo dans le catalogue mais les pixels de la photo elle même ne sont pas modifiés.

Lightroom Classic utilise, pour afficher les images des aperçus qu’il crée automatiquement ; ils sont dans un dossier sous le catalogue (Lightroom…previews.lrdata) ; vous n’avez pas à vous en préoccuper. il y a juste à indiquer le type d’aperçu que vous voulez utiliser dans les paramètres. Par défaut et tant qu’on n’a pas généré les aperçus ou affiché en grand une photo, LrC utilise l’aperçu Jpeg incorporé au Raw, ce qui peut entrainer des différences de colorimétrie.

Conclusion : pour voir et traiter vos photos dans LrC, il faut les importer.

Enregistrer deux fois vos modifications : Utilisez le xml.

On a vu que les modifications apportées à l’image sont enregistrées sous forme de métadonnées dans le catalogue.

Voici un exemple d’un bout de métadonnées :

<x:xmpmeta xmlns:x= »adobe:ns:meta/ » x:xmptk= »Adobe XMP Core 5.6-c140 79.160451, 2017/05/06-01:08:21 « >
<rdf:RDF xmlns:rdf= »http://www.w3.org/1999/02/22-rdf-syntax-ns# »>
<rdf:Description rdf:about= » »

tiff:Make= »RICOH IMAGING COMPANY, LTD. »
tiff:Model= »PENTAX K-3″
tiff:Orientation= »1″
tiff:ImageWidth= »6016″
tiff:ImageLength= »4000″
exif:ExifVersion= »0221″

crs:CropTop= »0″
crs:CropLeft= »0″
crs:CropBottom= »1″
crs:CropRight= »1″
crs:CropAngle= »0″
crs:CropConstrainToWarp= »0″
crs:RawFileName= »_IMG4614.PEF »

Il faut donc sauvegarder régulièrement votre catalogue pour sauvegarder les modifications effectuées sur les photos.

Pour prendre une précaution supplémentaire, vous pouvez demander à ce que LrC enregistre aussi les métadonnées de modification avec le fichier d’image lui même :

Il faut paramétrer LrC pour qu’il enregistre aussi le travail fait avec le fichier lui-même ; on modifie pour cela les paramètres du catalogue :

  • Pour les Raws natifs, propriétaires (CR2, RAF, PEF…), les métadonnées des modifications de l’image sont enregistrées dans un petit fichier annexe nommé « XMP » de même nom que la photo (ce xmp est dit « fichier sidecar ») et dans le même dossier que la photo. Cochez la case du bas (« Ecrire automatiquement les modifications au format XMPdans les fichiers annexe »)

  • Pour les Png, Tiff, Psd et Jpg les métadonnées de modification sont enregistrées dans le fichier lui-même. Pas besoin de fichier XMP. Il faut cocher la case du dessus.
  • Pour les Dng, rien n’est dit mais certains disent qu’il faut cocher la case du bas pour enregistrer les modifications dans le fichier (écrire au format XMP).

C’est une sécurité de faire cela : les modifications sont enregistrées dans deux endroits différents. Si on importe une photo ayant un fichier XMP on récupère le traitement. Dans le cas improbable ou on perdrait ses catalogues, réimporter les photos dans un nouveau catalogue permet de récupérer les traitements. 

 

Classement et traitement des photos.

Par défaut on est dans le module Bibliothèque de LrC.

A gauche on a la liste des dossiers de photos qui ont été importées (et les collections dessous). Au milieu les photos ; à droite un panneau de modification rapide, la gestion des mots clefs, l’histogramme…. En haut les filtres.

C’est dans cette partie qu’on peut donner des étoiles, une couleur, un mot clef à une ou des photos et faire une recherche sur certains critères. Je ne parle que des principales fonctions.

C’est dans ce panneau qu’on a en bas à gauche les boutons Importer/Exporter.

Là est toute la philosophie de Lightroom Classic :

  • On importe les photos pour les voir et travailler dessus. 
  • On exporte les photos pour obtenir un Jpg ou un autre format.
  • Pour être complet on a en plus les modules Impression, Livres, Diaporama, Web.

Si on clique sur « Développement » sur la ligne du haut on se retrouve dans le module développement :

On a principalement les presets (paramètres prédéfinis) dans la colonne de gauche et tous les outils pour modifier votre photo dans la colonne de droite. Depuis 2020 l’interface de Camera Raw (le dérawtiseur de Photoshop) est pratiquement devenu identique à celle de  LrC (Voir Camera Raw Ici).

A noter que les pixels ou des données d’un Raw de la photo ne sont jamais modifiés (on parle de travail non destructeur) ; car les modifications que vous avez effectuées sur la photo sont enregistrées sous forme de métadonnées dans le catalogue (et, si vous l’avez voulu, avec la photo dans un fichier xml ou dans le fichier lui même toujours sous forme de métadonnées donc pas dans l’image elle même).

Noter qu‘à aucun moment on doit faire quelque chose pour enregistrer son travail (cela est automatique). Il n’est pas nécessaire non plus d’exporter systématiquement son travail pour sauvegarder. Il suffit d’avoir le catalogue et les fichiers images pour retrouver son travail dans LrC à tout moment et, à la demande, exporter une image dans le format désiré. Un exemple : une fois traitée, je peux exporter mon image en Tiff par exemple pour donner à un imprimeur. Mais si 2 mois plus tard je veux la mettre sur les réseaux sociaux il suffit de l’exporter de nouveau en Jpg en indiquant la taille et la compression dans le panneau exportation. Et pas besoin de conserver le Jpg : à tout moment je peux en exporter un de la taille que je veux.

On conserve l’image initial et les modifications sous forme de métadonnées. On exporte à la demande dans le format qu’on veut  (Jpg, Tif..) et à la dimension qu’on veut uniquement quand on en a besoin.

Collections et copies virtuelles.

Une image ne peut être que dans un seul dossier. Impossible d’importer deux fois une image (si on refuse les doublons, en haut à droite dans le panneau d’importation), LrC la grise dans le panneau d’importation.

On peut par contre regrouper des photos venant de dossiers différents dans une collection

Les photos seront dans des dossiers classés souvent par date mais vous pourrez regrouper les photos provenant de dossiers différents dans des collections dédiées à un thème (collection « Expo 2021 », collection « Voitures » par exemple).

Il y a aussi des collections dynamiques : vous indiquez des critères et la collection se remplit automatiquement avec les photos répondant à ce critère : On peut, pas exemple, faire une collection des photos noir et blancs ayant le mot clé « Montagne ».

Dans une collection, il y a simplement la référence, de la photo. Si on modifie une image dans une collection, elle est modifiée partout. Ainsi si une image est dans plusieurs collections , une modification de cette image  dans une collection sera visible dans les autres collections. Si on modifie une photo dans son dossier d’origine, elle sera modifiée dans les collections ou elle se trouve (puisque c’est la même).

Si vous avez besoin de faire des traitements différents sur une même photo (un noir et blanc, une photo couleur, une recadrée sur une partie), vous pouvez créer des copies virtuelles de la photo. En interne Lr copie simplement l’enregistrement de la photo une seconde fois dans le catalogue (la photo elle même n’est pas copiée). Bien pratique quand on veut faire une version couleur et une version noir et blanc.

Si vous  voulez faire un traitement différent d’une même photo dans plusieurs collections, il faut faire des copies virtuelles de la photo dans le dossier de départ et mettre chaque copie virtuelle dans une collection. Ainsi chaque copie dans les collections sera indépendante en terme de traitement.

Déplacer des photos.

Bien comprendre que le catalogue contient l’adresse des photos. Si on déplace le catalogue, les adresses des photos seront bonnes. Si on déplace les photos hors LrC les adresses ne seront plus bonnes.

a- Déplacement des photos avec l’explorateur (hors LrC).

On peut déplacer bêtement avec l’explorateur, hors LrC, des photos du disque d: vers le disque e: par exemple ; un disque externe.

Et bien le catalogue contient les adresses  vers d:  et LrC dit qu’il ne retrouve pas les photos. Il met un point d’interrogation sur le dossier :

ou une icone avec point d’exclamation sur le cadre de la photo :

Normal, les photos sont sur e: mais LrC ne le sait pas.

A la rigueur, pour corriger, il faut lui indiquer le nouvel emplacement des photos (clic droit sur le dossier puis « rechercher le dossier manquant » et valider le dossier où sont maintenant les photos). Mais déplacer les photos DANS LrC est une meilleure solution.

b- Déplacement dans Lightroom Classic.

Dans LrC, dans l’onglet Dossier de gauche, si on déplace une photo ou un dossier (par un glisser/déplacer). Non seulement LrC va déplacer les images ( de d: vers e:) mais il va aussi modifier dans le catalogue l’adresse de l’image.

Conclusion, déplacez des photos ou des dossiers DANS LrC, jamais  hors de LrC.

Idem pour effacer des photos : si vous les effacez hors LrC , leurs références dans le catalogue seront toujours là, LrC dira qu’il y a la photo mais ne trouvera pas l’original. Effacez les dans LrC.

Si vous déplacez le catalogue mais pas les photos. Il n’y a rien à faire. Quand vous ouvrez LrC cliquez sur le menu « Fichier>Ouvrir le catalogue » et ouvrir le catalogue dans son nouvel emplacement. Le catalogue contient  toujours les bonnes adresses des photos.

Si vous voulez déplacer catalogue et photos (sur un disque externe par exemple). Je conseille : déplacez DANS Lightroom les photos sur le disque externe puis dans l’explorateur hors Lightroom déplacez le catalogue sur le disque externe. Si vous déplacez photo et catalogue avec l’explorateur  hors LrC, LrC ne retrouvera pas les photos, il faudra lui indiquer le nouvel emplacement des photos.

De manière générale, comment s’organiser :

La manière la plus simple : votre catalogue est sur votre disque C: (il faut qu’il soit sur le disque le plus rapide). Et vos photos sont sur votre ordinateur lui même.

Mais si vous avez beaucoup de photos, rien n’empêche de mettre une partie ou toutes les photos sur un ou plusieurs disques externes. Chaque disque doit avoir une lettre (z: par exemple) ; durant l’importation copier vos photos de la carte SD vers le disque externe (z: dans notre exemple) ; ainsi dans LrC vous verrez le disque z: et ses photos s’il est branché. Il est donc conseillé de donner une lettre fixe au disque dur externe.

On se souvient qu’on peut installer Lightroom Classic sur deux ordinateurs (Windows ou Mac) ; pas possible de travailler en même temps sur les deux ordinateurs en simultané.

Il est aussi possible de mettre catalogue et photos sur un disque externe rapide. C’est un moyen commode de travailler ses photos sur 2 ordinateurs différents en connectant le disque externe sur l’un ou l’autre ordinateur (un Pc fixe et un portable pour le voyage). L’autre moyen de travailler à deux endroits différents est d’utiliser Lightroom (Cloud) avec ses photos sur le Cloud. SI vous parlez en voyage , il est possible de créer un catalogue voyage sur le portable, puis au retour d’exporter le catalogue du portable pour l’importer sur le poste fixe.

Par contre pas possible de mettre le catalogue sur un réseau ou un Nas et mettre le catalogue dans un dossier synchronisé (genre dossier DropBox) est à éviter absolument ; les synchronisations crées des erreurs rendant le catalogue inutilisable. Les photos peuvent être sur l’ordinateur, un DD externe, un réseau.

En sortant de Lightroom Classic on peut enregistrer une « Sauvegarde » du catalogue mais attention par défaut c’est sur le même disque que le catalogue lui même.

Attention, il faut faire des sauvegardes (photos, catalogue, présets, préférences) sur d’autres supports, un réseau, un NAS (voir ICI pour les détails).

Passage des photos de LrC vers Ps.

C’est le flux classique et le plus performant. Vous importez vos photos de la carte SD avec Lightroom Classic (vos Raws ou vos Jpg). Si nécessaire, vous passez vos photos dans Photoshop (dans Photoshop elles sont obligatoirement en Psd ou Tiff si elles viennent de Lrc). Une fois enregistrées, vous les retrouverez dans Lightroom pour les imprimer, les exporter. 

Notez bien : si vous importez  des Raws dans LrC vous travaillez sur un Raw et les modifications sont enregistrées sous forme de métadonnées. Si à partir de LrC, vous passez dans Photoshop, vous êtes automatiquement en bitmap (fichier Psd ou Tiff) et travaillez sur des Pixels.

  • Ainsi le rangement, le tri, le catalogage, les notes et mots clefs sont gérés dans LrC.
  • Le plus gros travail de modification de photo est fait dans le module développement de LrC.
  • Si nécessaire (pour un montage, une grosse correction), on passe dans Photoshop (Là on passe en Tiff ou Psd). 
  • On retourne dans  LrC pour exporter, imprimer (c’est beaucoup plus facile que dans Ps).

Il faudra paramétrer LrC pour que le format TIFF soit utilisé pour passer à Ps (c’est mieux que Psd). 

Tout cela est détaillé ICI.

Si par contre vous utilisez le Cloud et Lightroom, les tablettes, c’est ICI.

Je détaille le passage LrC vers Ps :

Pour passer une image de LR Classic dans PS :

Clic droit sur la photo>Modifier dans>Modifier dans Adobe Photoshop

ou Ctrl +E

LR_PS2

Quand nous voulons modifier dans PS une image venant de LR Classic, il y a deux cas en fait :

1-Si le fichier dans LR est un Raw , image brute non bitmap (Dng, Nef, Pef, CR2…) PS ouvre directement le fichier ; le nom dans l’onglet reste celui du Raw mais PS travaille sur une image bitmap et lors de l’enregistrement la copie enregistrée est un Tiff ou un Pdf.

Si le fichier initial se nommait IMG10.DNG la copie sur laquelle travaillera PS se nomme IMG10-modifier.Tiff (ou Psd suivant le paramétrage de LrC). PS, à partir du fichier Raw, à créer un fichier bitmap avec les modifications qui avaient été effectuées dans LR Classic pour les mettre dans un fichier Tiff ou un Psd. Ce n’est plus un fichier Raw dans PS, il y a donc perte de la latitude de correction (par exemple dans la récupération des zones mal exposées). C’est pour cela qu’il est préférable de faire tous les traitements possible dans LcR avant de passer l’image dans PS.

Même si vous utilisez le filtre CameraRaw dans PS (menu Filtre>FiltreCameraRaw), vous ne travaillez plus sur un Raw. Nous avons donc intérêt à effectuer nos corrections d’exposition dans LrC avant.

Une fois les traitements effectués dans PS, il suffit d’enregistrer : Ctrl S ou menu Fichier>Enregistrer.

L’image modifiée est enregistrée dans IMG10-modifier.Tiff (ou Psd)

Quand vous repasser dans LR Classic, le fichier IMG10-modifier.Tiff est présent automatiquement (le fichier initial IMG10.DNG est toujours présent aussi). Ce n’est, bien sûr, pas un fichier Raw ; si on le modifie de nouveau dans LR Classic, comme d’habitude les modifications seront enregistrées dans le catalogue, le fichier ou dans un fichier Xmp sous forme de métadonnées sans toucher à cette image Tiff.

2- Si le fichier LR Classic est un JPEG, TIFF ou PSD (un fichier Bitmap) une boîte de dialogue s’ouvre :

LR_PS3

Cela donne le choix entre :

« Modifier une copie avec les corrections Lightroom » ; si au départ le fichier se nommait IMG20.Tif il y aura création d’une copie (quand vous enregistrez dans PS) sous forme d’un fichier IMG20_modifier.Tiff (ou Jpg, Psd) contenant les modifications effectuées dans LR Classic , mais enregistrées dans les pixels de l’image. Il va y avoir aplatissement des calques (s’il y en a plusieurs) pour n’ obtenir qu’un seul calque. Vous l’enregistrerez et le retrouverez dans LR Classic. L’image de base (le Jpg initial, le Tiff ou le Psd) est conservée. Il y a une seconde image …_modifier.Tiff (ou Psd..) qui contient donc les modifications faites dans PS. Si vous aviez un fichier IMG20_modifier.Tiff, a l’enregistrement vous aurez un fichier  IMG20_modifier_modifier.Tiff !

 » Modifier une copie« , là il y aura l’envoi d’une copie mais il n’y aura pas les modifications préalablement effectuées dans LR Classic. L’image de base est conservée. Cela conservera les calques.

« Modifier l’original« . là c’est le fichier IMG20.Tiff que vous retrouverez dans PS (sans les modifications préalables faites dans LR). Les calques (s’il y en a) seront conservés. Cette image de base sera modifiée dans PS (les calques , s’il y en avait, seront visibles et modifiables dans PS). Vous pouvez l’enregistrer ; vous la retournerez dans LR Classic avec le même nom. Les modifications effectuées antérieurement dans LR (et enregistrées sous forme de métadonnées) seront de nouveau appliquées à l’image.

 

Cette dernière option est très intéressante pour revenir sur les modifications effectuées dans PS ; cela permet de ré ouvrir une image Tiff ou Psd avec tous les calques.

Philippe LASSERRE maj : juin 2023.

Pour marque-pages : Permaliens.

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